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Hozan (La Tristesse)

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nightshade-keyblade's avatar
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Au nom de toi, Ô brume tout-enveloppant,

Dans la présence duquel une nuance de regret déverse son accord éphémère, comme si on espérait se réveiller a une vocation connu que dans l’esprit. Ce contraste émotionnel qui est ressenti-et dés un clignement des yeux soudain, sans un moment donné pour le comprendre-est en soi une rêverie mourant d’envie d’être entendu…bien sûr, avec prudence exercé assidument. Il est difficile d’estimer son âme à l’abri de la mélancolie-à moins qu’on soit un fantôme, ce qui est le cas avec nous tous.

Ô Demoiselle, dont le sourire est un songe sculpté par le Tout-Puissant…Je me demande combien de temps j’ai pensé de cette belle silhouette qu’était ton sourire, qui m’a permis de tourner la page. Il est comme des flocons de neige perché sur les feuilles d’hiver-tendre, doux, fragile, et un plaisir pour les yeux. La mélancolie, ma chère-ton sourire est tout ce qu’il me faut pour commencer ce processus ou les nuances de regret exposent leur accord éphémère ; performant leur ministère, interpellant les âmes partis pour chercher une audience. Leurs doutes impuissantes ne servent à rien-seulement le détritus d’apathie sont entendus. Tel est la mélancolie, chère demoiselle, qui se répande de toi.

Oublie la privation, qui est abandonnée à un cataclysme de confusion- des questions labyrinthiques dessinées trop profondément dans notre âme pour nous laisser tranquille-et qui ont laissé au beau milieu un silence si réconfortant, que même quand un cœur de lion bien renseigné prend vigilance au sujet, ils sont dépourvus de tout trait de bonheur. Une consommation épuisante qui est ni maladie, ni opiacé en soi- tel est la mélancolie, tel est ton sourire ; qui laisse aucune once, aucun soupçon d’une fin heureuse quand il sait- et dans sa connaissance, il sait- qu’une fin n’est jamais heureuse. Tout ce qui commence doit toucher à sa fin. C’est son but. La tristesse, qui laisse couler ses larmes qui réveillent les cantiques des saints du passé de leur sommeil éternel. Implorent-ils aux dieux pour la cause de la complainte…un moment chanté :

Les feuilles d’hiver fanant, prévenant les larmes qui tombent des cieux nuageux

Les symphonies entendues, les perles de rosée dansantes-

Elles chantent un chant funèbre, malheureux elles chantent :

« Les fantômes morts ne sont pas censés s’égarer »

 Les maladies de chagrin, caressant les tragiques ;

Elles les baptisent, ignare, elles attendent avec des intentions honorables,
Perdu comme les gouttes de rosée-des opales si merveilleuses…

 

Une sensation de pétrichor me réchauffe ;

Il ne durera pas longtemps—il n’est pas censé différer son objectif

Il prévoit car même Il entend le chant funèbre réprimé :

« Les fantômes morts ne sont pas censés s’égarer »

Qu’en est-il de l’amour, ou les regrets, que nous ressentons pour les morts-vivants ?

Qu’en est-il des faveurs dues, des mots inexprimés?

Les feuilles d’hiver qui, ramassés ensemble, forment ce lit.

 

Mon âme, hélas, est désormais stérile, comme ces feuilles

Ces feuilles fanées, annonciatrices,  la tristesse elles pleurent

Elles poussent  un soupir de regret-je ne pouvais dire :

« Les fantômes morts ne sont pas censés s’égarer »

Maudit, j’erre dans ma demeure, retournant ainsi

À ma tombe – ici je resterai, ici je brûlerai

      Car c’est pour ça que tu es présent, chère demoiselle enrobée dans la brume ? Pour le Temps, qui compte les moments passés en utilisant les pétales tombants des myrtes ? Pour le Destin, qui nous a abandonné à nos îles désolés ; ou nous pouvons agir à notre guise? Pour combien de temps comptes-tu laisser ton cœur fuir aux recoins ou ni lumières ni ténèbres sont des entités conscients, ma chère ? Cette solitude dans laquelle tu t’es enfermée-cette citadelle bâtie sur les fondations installées par La Tristesse, Les Regrets, et La Discorde ; dont ses tours donnent sur les terres, lorsque le pont-levis est fermé à tous- n’est que ta propre création, O Maitresse du Brouillard. Sois indulgent avec moi, car la mélancolie n’est qu’une entité que si tu la souhaites. Tu es belle ; et à mes yeux qui me bénissent avec les moyens de t’admirer, il faut que tu saches : tu n’es pas le clair de lune surgissant au-dessus du désert vide, mais un soleil brillant- un rayon éclatant d’éveil spirituel qui est libre des chaînes qui le retient ; qui est la vie, et la vie incarnée. Car en toi, chère maîtresse, je me suis permis d’oublier ma détresse, mes fardeaux, et mes défauts avec un seul espoir : de voir tes yeux illuminés une fois de plus avec un moyen d’être remplie avec l’hilarité d’une résistance solennelle.

      Car tu es ma Bonheur, ma chère; et tu es ma mélancolie. A cet effet, mon amour, je terminerai cette missive ; je prie, que ma muse qui s’est réveillée lorsque j’ai transcrit ces pensées, sera suffisamment capable de représenter à quelle point je te dois ma vie.

Repose-toi, mon amour, car ces maladies de l’âme

N’est qu’un chuchotement qui sollicite le soulagement

Sache que tu n’es pas perdu ; sois consolé

L’espoir t’a cherché, pour toi j’apaise :

Je suis ton fantôme et tu es mon brouillard

Oublie le monde et tourne le dos au passé ; c’est perdu.

Prend ma main, laisse-moi te montrer ce qui nous attend dans la gelée :

Une rêverie, mon amour, des âmes qui ont abordé.

Les chaines que tu tiens te privent-laissez-les

Nous sommes un, et notre union nous sauvera ;

Ecoute, mon amour…regarde lorsque le temps écroule-

Chantant cette chanson, que le Destin a confiée:

 « Je suis ton fantôme et tu es mon brouillard »

Ni puis-je vagabonder seul; je me trouve condamné

Ni peux-tu être libre, mon amour, car je reformerai

Selon tes regrets ; pour cette raison, j’ai été envoyé ici.

Marchons ensemble, mon Cœur, sur cette route

Sans peur-pour nos rêves et pour les histoires jamais raconté

Nous ne faisons qu’une seule âme, mon amour ; ainsi le Destin a consigné :

« Je suis ton fantôme et tu es mon brouillard »

Silence, mon amour-et suivons ces flots

Le temps- le temps est tout ce qu’il y a ; car il guide le Destin, semble-t-il

Carpe Diem, Amor Vincit Omnia

Ton Fantôme

 

To read the original work in English, click here!

Hozan (Sadness)حزن (Hozàn)
In the name of thee, all-enshrouding fog,
In whose presence a hue of regret pour out their transient accord, as if hoping to awaken to a calling that is known only by your mind's eye. That emotional contrast which is felt - and upon a sudden blink, with no moment given to comprehend it - is in itself a reverie yearning to be heard... of course, with caution exercised diligently. It is difficult to consider one's soul to be free from melancholia - not unless one is a ghost, which is the case with all of us.
Maiden, whose smile is a dream that has been carved by the Almighty... how often, I wonder, have I thought about the closure you provided me whenever I would think about that fine silhouette that was your smile, my dear. It is like snowflakes perched upon winter leaves - tender, gentle, fragile, and a pleasure for the eyes. Melancholia, my dear - all it takes is your smile to start this process, where hues of regret pour out their transient accord


This is my translation of Hozan (Sadness) by :iconshehrozeameen:. Shehroze is a friend of mine who told me one day that he would like to see his work translated in either French or Arabic. As my level of Arabic is not quite high enough, I tried my hand at a translation in French based on my own knowledge of the language. I am by no means a professional translator. I have only tried to fulfil the wish of a loyal friend who is supporting me as a writer on the occasion of his 25th birthday. 

I had a lot of trouble translating the poem in the text and would one day like to correct any mistakes. In the meanwhile, I hope you will like it. Happy Birthday, Shehroze-jan!
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Voici ma traduction de Hozan (Sadness) par :iconshehrozeameen:. Shehroze est un ami qui m’a dit un jour qu’il aurait voulu que son œuvre soit traduit en français ou arabe.  Mon niveau d’arabe n’étant pas à la hauteur, je me suis essayé à une traduction en français en fonction de ma propre connaissance de la langue. Je ne suis pas du tout un traducteur professionnel. J’ai seulement tenté de réaliser le souhait d’un ami fidèle qui me soutient en tant qu’écrivain à l'occasion de son 25ème anniversaire.

J’avais beaucoup de mal à traduire le poème dans ce texte et un jour, j’aimerai bien corriger mes erreurs. En attendant, j’espère que ça te plairait. Joyeux Anniversaire, Shehroze-jan !

Pour lire la version originelle, suivez cette vignette :

Hozan (Sadness)حزن (Hozàn)
In the name of thee, all-enshrouding fog,
In whose presence a hue of regret pour out their transient accord, as if hoping to awaken to a calling that is known only by your mind's eye. That emotional contrast which is felt - and upon a sudden blink, with no moment given to comprehend it - is in itself a reverie yearning to be heard... of course, with caution exercised diligently. It is difficult to consider one's soul to be free from melancholia - not unless one is a ghost, which is the case with all of us.
Maiden, whose smile is a dream that has been carved by the Almighty... how often, I wonder, have I thought about the closure you provided me whenever I would think about that fine silhouette that was your smile, my dear. It is like snowflakes perched upon winter leaves - tender, gentle, fragile, and a pleasure for the eyes. Melancholia, my dear - all it takes is your smile to start this process, where hues of regret pour out their transient accord

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cholie's avatar
i wish i knew enough French to read this as it is.